On se lance ! Après l’Amérique du Nord et l’Afrique, on s’envole enfin pour l’Asie (on ne compte pas notre expérience resorting aux Maldives, bien que l’archipel se trouve en Asie) ! Et nous avons choisi la Thaïlande comme première expérience en Asie du Sud-Est.

Nous avons opté pour le pays du sourire car il est réputé très facile à organiser.

Initialement, nous avions l’ambition de visiter Bangkok, Phuket et Koh Samui. Nous avons pris des billets long courrier Paris > Phuket, puis Bangkok > Paris. Sur les conseils d’un ami de forum, nous finissons par Bangkok, après nous être acclimatés à la météo (aux températures surtout) Thaïlandaise. Et nous nous félicitons d’avoir suivi ce conseil d’un habitué du pays. Car effectivement, nous avons eu l’impression de ne pas trop souffrir de la chaleur à Bangkok. Et j’ai la sensation que cela aurait pu être bien différent si nous avions débarqué directement de Paris dans cette fourmilière.

Après les vols long courrier, nous avons commencé à « planifier » la répartition des jours entre les différents lieux que nous souhaitions visiter. Et c’est là que nous avons décidé de faire une croix sur Koh Samui pour cette fois-ci. Nous n’avions que 14 jours sur place (hors vol) et passer 4 jours en moyenne à chaque endroit me donnait l’impression désagréable de survoler la destination pour cocher des cases. Alors non, on restera 9 jours à Phuket et 5 jours à Bangkok. Encore une fois, je me félicite de cette initiative car même avec cette répartition, il nous reste 1000 choses à découvrir ! Nous avons pris un vol Phuket > Bangkok sur Bangkok Airways.

Nous n’avons pas planifié chaque journée de ce voyage en Thaïlande. Nous avons réservé quelques activités avant de partir, mais dans la globalité, nous nous sommes laissés la possibilité de faire selon nos envies du jour. Et c’était très agréable. Pas d’obligation, pas de contrainte. J’avais simplement noté les plages, temples, lieux à visiter. Nous n’en avons pas fait la moitié !

Où loger en Thaïlande, à Phuket et Bangkok ?

Une fois la répartition des jours actés, il a fallu se décider sur où séjourner à Phuket et Bangkok. Voici ci-dessous le détail de nos hébergements. Je reviendrai sur les raisons de nos choix au fur et à mesure des articles :

• 2 nuits au COMO Point Yamu
• 3 nuits à Koh Sirey beach front villa
• 3 nuits au nord de Patong Bay au Zenmaya
• 1 nuit près de l’aéroport au Proud Phuket
• 5 nuits au Sivatel de Bangkok

L’île de Phuket est grande et nous avons fait le choix de changer d’hébergement plusieurs fois afin de faire nos visites par secteur pour limiter les déplacements. Nous avons également pris le parti de loger loin des gros spots touristiques de Phuket. Hormis le Zenmaya au nord de Patong, nos hébergements étaient assez isolés. Nous avons pu nous le permettre car nous étions véhiculés. Sans voiture (ou scooter), il serait compliqué de faire la même chose. A refaire, nous opterions pour un hôtel à Surin Beach au lieu du Zenmaya au nord de Patong. Nous développerons les raisons plus tard dans le carnet de voyage.

Petit aparté, nous sommes persuadés que Phuket, comme Ibiza, souffre d’une réputation qu’il est facile de balayer d’un revers de la main quand on se donne la peine d’explorer l’île. Le sur tourisme est concentré autour de la baie de Patong.

Comment se déplacer en Thaïlande, à Phuket et Bangkok ?

De nombreux touristes se déplacent en scooter en Thaïlande. Sur Phuket, les routes sont très accessibles aux voitures et nous avons donc préféré louer une voiture, chez Avis, à l’aéroport. Nous l’avons rendu le jour de notre départ pour Bangkok.

Quelques petites subtilités à connaitre pour conduire à Phuket :

La conduite se fait à gauche en Thaïlande. C’est un coup à prendre mais ça vient très vite, d’autant plus que tous les grands axes à Phuket sont séparés par un terreplein central. Il y a assez peu de rond point et les feux sont alternés. C’est vraiment chacun son tour donc attendez vous à patienter parfois 200 secondes (il y a un chrono sur les grosses intersections). L’avantage du « chacun son tour » c’est que les intersections ne sont jamais engorgées ! Il est parfois long de passer un feu rouge (notamment près de Phuket Town) mais vous êtes certains d’avancer à cadence régulière, aucun risque d’être bloqué des heures malgré un trafic très dense.

Il faut être très vigilant sur les routes car les scooters sont très très nombreux et peuvent débouler dans tous les sens. Cela dit, j’ai trouvé les Thaï très prudents et zen au guidon. La seule frayeurs que nous ayons eu était avec un couple de touristes.

Nous avons tenté plusieurs fois d’utiliser Grab ou Bolt (le Uber local) pour nous déplacer à Phuket. Il faut savoir qu’à l’est de l’île (où nous avons passé 5 nuits), nous n’avons jamais réussi à en faire venir un ! Nous avons fait appel à un taxi, via le COMO, pour nous emmener un soir à Phuket Town. C’est plus cher, mais nous n’envisagions pas de prendre la voiture pour aller au marché de nuit (et on a été bien inspiré, car nous n’aurions pas trouvé où nous garer !). Vers Patong, vous trouverez des Grab sans problème. Nous avons utilisé ce service 1 fois par flemme de sortir la voiture.

A la station essence, vous serez servi et il faudra régler la note en cash.

Quant à Bangkok, je ne pense pas qu’il soit plus difficile d’y conduite. Ce qui peut rebuter c’est de passer un temps infernal dans les bouchons ! Pour les scooter, bien du courage si vous vous tournez vers cette option !

A Bangkok, nous avons utilisé les transports en commun (BTS & métro), le tuk-tuk, le taxi. Nous avons eu des problèmes pour commander un Bolt, cette fois ci car notre hôtel était dans une zone à très fort trafic et que de nombreux embouteillages empêchaient les véhicules d’arriver dans des délais corrects. Dans tous les cas, les temps de transports pour vous rendre d’un point A à un point B peuvent vite être important à Bangkok. La ville est immense et cela est à prendre en compte dans votre programme.

En revanche, pour ce qui est du BTS et du métro, c’est assez simple et efficace. Il n’existe pas d’abonnement qui combine BTS et Metro. Nous avons payé chaque trajet en cash au distributeur pour le BTS et directement en CB sans contact aux portillons du métro. Les trains sont climatisés (trop parfois !), confortables et propres.

Se restaurer en Thaïlande, à Phuket et Bangkok

C’était un aspect que nous attendions avec grande impatience dans ce voyage. Et nous n’avons pas été déçus ! Nous avons mangé Thaï quasiment tout le temps. Mais nous avons aussi mangé Chinois, Coréen et mexicain !

Nous avons à peu près testé toutes les formules, de la street food très bon marché au restaurant gastronomique étoilé. Un plat (viande + riz) peut donc aller de 50 bahts pour de la street food  (1,30€) à 950 bahts dans un restaurant d’hôtel 5* (25€). En moyenne haute, comptez 250 bahts (6 €) pour un plats dans un resto thaï classique dans une zone un peu touristique, moins dans un resto local. Mais croyez moi, vous mangerez très bien à pas cher en Thaïlande ! Pour une bière locale, compter entre 80 et 120 bahts. Les cocktails sont un peu plus chers, surtout au bar des hôtels. Notez aussi que Phuket est plus cher que Bangkok ! Mais en street food, vous pouvez vous régaler pour 5€ à deux !

Truc à savoir, si les Thaï sont vraiment souriants et aux petits soins (surtout si vous essayez de parler Thaï), le service à la mode thaïlandaise est bien différent du service qu’on a pu connaitre ailleurs (même sans parler de la France). Le service est parfois assez lent. De plus attendez vous à ne pas avoir les plats commandés en même temps. On l’a vite compris et on s’est adapté. On prenait 2 plats (un chacun, comme on fait naturellement) qu’on partageait. L’un arrivant toujours très longtemps avant l’autre. De même, si vous commandez une entrée, ne soyez pas étonnés qu’elle arrive après vos plats ou en même temps. Bref, ne vous formalisez pas avec le service.

Vous pourrez vous délecter de succulents smoothies aux fruits frais. Je suis personnellement accro au smoothie coco, comptez de 35 à 50 bahts (90 cts à 1,30 €).

Nous reviendrons avec plus de détails sur nos expériences culinaires au fur et à mesure du carnet de voyage.

L’argent en Thaïlande

La monnaie est le baht. A l’heure où j’écris cet article 1 €=37 Bahts. J’ai installé une appli de conversion sur mon téléphone car j’ai du mal à me rendre compte du (faible) coût de la vie en Thaïlande. Cela dit, Phuket reste certainement une des îles les plus chère du pays.

La carte bleue est acceptée dans beaucoup d’endroits mais il sera appliqué par le commerçant/restaurateur des frais à hauteur de 3 ou 6% du montant de la note. Donc autant payer en cash la plupart de vos dépenses. Il y a des ATM et des bureaux de change partout !

Budget fixe, incluant hébergement, vol, voiture et essence, activités réservées à l’avance

• Hébergement 2 732 €
• Vols internationaux 1 750 €
• Vols internes 240 €
• Location de voiture et essence 360 €
• Activités payantes (hors visites de temples et frais d’entrée dans les parcs nationaux) 1 080 €

Soit un total de 6 162 €.

Notre budget n’est pas représentatif des coûts d’un séjour en Thaïlande. Nous avons choisi des hébergements qui n’étaient pas bon marché pour le pays. De même pour les activités, nous avons opté pour un tour en bateau privé alors qu’il est possible de le faire beaucoup moins cher en groupe. Nous avons également choisi d’aller voir les éléphants dans un sanctuaire certifié, ce qui est beaucoup plus cher.

Le budget avion a littéralement explosé et représente une grande part de la dépense.

Nous n’avons pas tenu de compte précis des dépenses de bouche. Nous estimons que c’est ce que nous aurions dépensé de toute façon en France (voire moins que le budget en France). Les entrées dans les temples, entre 50 et 200 bahts (entre 1 et 5 €) ne pèsent pas non plus très lourd dans le budget.

A Bangkok, un ticket de métro nous coûtait 85 cts, une course de 20 min en tuktuk 5 €, un taxi VIP Londonien (réservé par l’hôtel via l’application CABB) pour nous rendre à mon diner d’anniversaire A/R 18 €. Une course Grab de 10 min à Phuket 10 € (le prix varie en fonctionne de la demande).

 

Notre arrivée à Phuket

Nous décollons de Roissy CDG, après avoir laissé la voiture au parking longue durée de l’aéroport, le vendredi 17 février à 15h05 (enfin, un peu plus tard. Seul notre dernier vol Doha > Paris aura été à l’heure pendant ce voyage). C’est parti pour 6h. Nous faisons une escale courte à Doha avant d’embarquer pour un deuxième vol de 6h pour Phuket. Truc pénible, nous avons tourné 1 h au dessus de Phuket car la présence de VIP à l’aéroport nous empêchait de nous poser. Aux vues de l’avion que nous avion vu sur le tarmac, j’ai l’impression que les VIP étaient vraiment des VIP !

Le passage en douane et la récupération des bagages se fait très facilement et rapidement. Nous filons vers le comptoir Avis pour récupérer notre voiture. Et là BIM ! Avis a fermé à l’aéroport … enfin, il a fermé son comptoir à l’arrivée des vols internationaux. Nous devons nous rendre au terminal des vols domestiques. Sur place, toujours pas de comptoir Avis mais un écriteau sur lequel est indiqué un numéro de téléphone à contacter. On appelle et quelques minutes plus tard, une personne d’Avis se présente pour finaliser la paperasse. Nous récupérons un véhicule sur le parking de l’aéroport. Après avoir photographié la voiture sous toutes les coutures, nous nous mettons en route. La boite automatique semble fatiguée et nous comprendrons au cours du séjour pourquoi ! Nous dirons que Phuket est bien vallonnée !

Les premières minutes de conduite sont stressantes. Pas tant la conduite à gauche que Vincent a déjà expérimenté en Namibie mais le trafic est au début très dense avec des deux roues dans tous les sens. Mais dès que nous quittons l’axe central et nous dirigeons vers la pointe de Yamu, il y a beaucoup moins de monde. La toute dernière portion de route est à nouveau tendue, la route est étroite et sinueuse et les quelques véhicules croisés en contre sens peinent à tenir leur gauche ! Puis nous arrivons à à la guérite de l’enceinte de la résidence de vacances aux villas privées luxueuses où se niche notre premier hôtel, le COMO Point Yamu. Nous avons là le premier aperçu des dénivelés de l’île de Phuket ! Ca grimpe sévère !

Nous nous garons, un employé de l’hôtel vient récupérer nos bagages (on a un peu honte de la voiture au milieu de cet environnement !) et nous allons faire le check in. Notre chambre est prête. Nous sommes heureux car nous commençons à sentir la fatigue du voyage. On se sent sales. Nous n’avons qu’une envie : prendre une douche et filer à la piscine ! Parlons en de la piscine de l’hôtel ! MAGNIFIQUE ! Notre chambre est spacieuse et confortable. Cerise sur le gâteau, elle dispose d’une piscine et d’une superbe vue. Que demander de plus pour ce début de séjour ?

Nous nous installons sur des transats et commandons un petit snack en attendant l’heure du diner, il est déjà plus de 16h. Nous passons le temps entre baignade et grignotage pour lutter contre le sommeil. Un seul sentiment nous habite, l’impression d’être à nouveau en lune de miel. Mais comme Vincent me le rappelle : non, la lune de miel, ce n’est qu’une fois dans sa vie (oui les symboles sont importants !). Là, on serait plutôt en lune de caramel ! Et bien ça me va ! Et j’ai hâte de découvrir nos lunes de confiture, de sirop d’érable, de chocolat (tout ce qu’on peut mettre sur une crêpe)….

Ce soir, nous restons diner à l’hôtel, trop épuisés pour ressortir. Le COMO dispose de deux restaurants : la Sirena (lol partout où je vais), un restaurant Italien et le Nahmyaa, un restaurant de cuisine Thaï du Sud. Evidemment, c’est vers le second que nous nous tournons. Nous allons avoir la démonstration de ce dont on nous avait prévenu concernant le service en Thaïlande. Ils sont adorables ! Mais….  c’était assez rigolo de se voir servir une bière, bien droite, faisant une mousse sur les 3/4 du verre. On n’a rien dit car la mousse de la Singha se résorbe vite. Avec une bière belges, ça aurait été plus compliqué ! Mais j’ai vu du coin de l’œil la responsable de la salle expliquer à notre serveuse qu’il fallait pencher le verre pour servir une bière. Ce qu’elle s’est empressée d’exécuter la fois suivante. Le repas était très bon, mais cher comparé au coût de la vie et de la nourriture en Thaïlande.

Après ce repas, direction les bras de morphée ! Nous avons hâte d’être le lendemain pour débuter nos aventures Thaïlandaises !